
Chez OÜA, nous avons à cœur de mettre en lumière les talents qui font vibrer la création artisanale insulaire. Aujourd’hui, nous vous invitons à explorer l’univers singulier de Charline, créatrice des bijoux Pince Oreilles : un voyage où le travail du laiton prend des allures solaires, où les pierres semi-précieuses de Colombie deviennent des talismans colorés, et où chaque bijou puise son inspiration entre souvenirs de voyages, esthétique caribéenne et lumière de Guadeloupe.
À travers cette interview, découvrez comment Charline façonne, assemble et imagine des bijoux bruts, raffinés, pensés pour révéler toutes les personnalités – et surtout, le plaisir d’oser être soi sous le soleil des îles.
Peux-tu nous raconter la genèse de Pince Oreilles ? Comment l’envie de créer des bijoux t’est-elle venue ?
Charline : J'ai toujours aimé les activités manuelles et la création de bijoux. Petite, je faisais déjà des kits de bijoux en perles. Lors de nos voyages en Amérique latine, je ramenais souvent des boucles d’oreilles aux pierres montées simplement.
Charline, créatrice de Pince Oreilles. Enfance en Guadeloupe
Cela m’a donné envie de les monter autrement, avec plus de finition. Au début, c’était pour moi… puis on m’en a demandé, et petit à petit, j’ai pris goût à en faire en plus grande quantité, d’où la naissance de Pince Oreilles.
Pourquoi le laiton, et pourquoi les pierres naturelles, notamment de Colombie ?
Charline : Après la création de la marque, j’ai voulu me perfectionner et aller au-delà du simple montage. J’ai suivi une formation à la Haute École de Joaillerie à Paris, où j’ai découvert le laiton. J’ai continué à l’utiliser car c’est un métal abordable, qui ne rouille pas, et très maniable.
Découpage du laiton - Atelier Pince Oreilles
Quant aux pierres semi-précieuses, c’est avant tout un choix esthétique : je les aimais déjà, je les ramenais d’Amérique du Sud avant même de faire des bijoux. Je n’ai jamais opté pour des pierres précieuses ou des zircons, car j’aime le côté brut, authentique des pierres semi-précieuses.
Tu sources beaucoup de pierres en Colombie. Pourquoi ce pays ? Qu’est-ce que tu y trouves ?
Charline : Principalement parce que mon frère y vit depuis sept ans ! Mais aussi parce que l’artisanat y est très vivant et la population sensible aux couleurs, à l’esthétique. Je m’y reconnais complètement.
Choix des pierres semi-précieuses par Charline en Colombie
Tes inspirations : Caraïbes, Amérique du Sud, formes anciennes… Qu’est-ce qui nourrit ta créativité ?
Charline : Je m’inspire de tout ce qui m’entoure. Par exemple, j’ai toute une collection basée sur des feuilles de mon jardin, une autre autour de queues de baleine ou de poissons. Mes voyages m’inspirent aussi : certaines pièces reprennent des formes vues dans des musées d’or en Colombie, dans un style « bijoux antiques ».
Comment décrirais-tu l’univers de Pince Oreilles à quelqu’un qui ne connaît pas tes bijoux ?
Charline : Pince Oreilles, c’est une marque qui mise sur le travail des formes, inspirées aussi bien du local (Guadeloupe) que de l’ancien d’Amérique latine, tout en restant très colorée avec le mélange des pierres. J’aime le style travaillé, les sertis, mais aussi garder une touche bohème.
Les boucles d’oreilles ont-elles une place particulière dans ta collection ?
Charline : Oui, parce que ce sont les premiers bijoux que j’ai créés et que je porte le plus. Je trouve qu’on peut s’exprimer davantage à travers les boucles d'oreille, explorer des formes différentes. Je me souviens d’un modèle dépareillé où j’ai mélangé pierres semi-précieuses, verre, argent et laiton – j’ai adoré toute la recherche autour de cette pièce.
Boucles d'oreille en laiton martelé, pierres de lune, nacres, calcédoines
À qui imagines-tu tes bijoux destinés ? Que souhaites-tu transmettre à travers eux ?
Charline : Je n’ai pas une personne type en tête quand je crée : j’aime imaginer des femmes très différentes portant mes bijoux. Les pièces plus originales séduisent celles qui aiment affirmer leur propre style. Ce que j’espère ? Apporter beauté et confiance en soi.
Tes bijoux évoquent souvent l’été, la lumière, la peau nue… Est-ce intentionnel ?
Charline : Pas consciemment, mais en y réfléchissant, oui. Le laiton que j’utilise accepte l’irrégularité et se patine joliment au contact de la peau, contrairement à l’acier inoxydable plus froid. Quant aux pierres, leur brillance naturelle m’inspire : parfois, je découpe l’arrière de certaines boucles pour laisser passer la lumière et révéler toute leur transparence.
Comment se déroule la fabrication d’un bijou chez Pince Oreilles ? De l’idée à la pièce finie
Charline : Je commence toujours par dessiner une dizaine de modèles du même type, puis je choisis les pierres. Je prépare tous les sertis, je découpe le laiton en re dessinant chaque forme en taille réelle, puis je soude, assemble, sertis, façonne… La dernière étape : choisir la texture, marteler ou brûler le métal, puis percer, poncer et polir. Enfin, j’assemble et ajoute crochets ou chaînes selon le bijou. Chacune devient ainsi une pièce prête à être adoptée.
Charline en train de fabriquer les sertis en laiton
Un avant-goût de ta prochaine collection ou d’une pièce à venir ?
Charline : Je vais bientôt repartir en voyage, donc la prochaine collection n’est pas encore commencée. Mais j’ai envie de proposer quelques bagues homme et de continuer à étoffer ma collection autour du verre dépoli.
Envie d’apporter une touche solaire, brute et personnelle à vos tenues ? Explorez dès maintenant la collection de bijoux artisanaux Pince Oreilles sur OÜA et trouvez la pièce qui révélera votre style unique.
Chez OÜA, nous avons à cœur de mettre en lumière les talents qui font vibrer la création artisanale insulaire. Aujourd’hui, nous vous invitons à explorer l’univers singulier de Charline, créatrice des bijoux Pince Oreilles : un voyage où le travail du laiton prend des allures solaires, où les pierres semi-précieuses de Colombie deviennent des talismans colorés, et où chaque bijou puise son inspiration entre souvenirs de voyages, esthétique caribéenne et lumière de Guadeloupe.
À travers cette interview, découvrez comment Charline façonne, assemble et imagine des bijoux bruts, raffinés, pensés pour révéler toutes les personnalités – et surtout, le plaisir d’oser être soi sous le soleil des îles.
Peux-tu nous raconter la genèse de Pince Oreilles ? Comment l’envie de créer des bijoux t’est-elle venue ?
Charline : J'ai toujours aimé les activités manuelles et la création de bijoux. Petite, je faisais déjà des kits de bijoux en perles. Lors de nos voyages en Amérique latine, je ramenais souvent des boucles d’oreilles aux pierres montées simplement.
Charline, créatrice de Pince Oreilles. Enfance en Guadeloupe
Cela m’a donné envie de les monter autrement, avec plus de finition. Au début, c’était pour moi… puis on m’en a demandé, et petit à petit, j’ai pris goût à en faire en plus grande quantité, d’où la naissance de Pince Oreilles.
Pourquoi le laiton, et pourquoi les pierres naturelles, notamment de Colombie ?
Charline : Après la création de la marque, j’ai voulu me perfectionner et aller au-delà du simple montage. J’ai suivi une formation à la Haute École de Joaillerie à Paris, où j’ai découvert le laiton. J’ai continué à l’utiliser car c’est un métal abordable, qui ne rouille pas, et très maniable.
Découpage du laiton - Atelier Pince Oreilles
Quant aux pierres semi-précieuses, c’est avant tout un choix esthétique : je les aimais déjà, je les ramenais d’Amérique du Sud avant même de faire des bijoux. Je n’ai jamais opté pour des pierres précieuses ou des zircons, car j’aime le côté brut, authentique des pierres semi-précieuses.
Tu sources beaucoup de pierres en Colombie. Pourquoi ce pays ? Qu’est-ce que tu y trouves ?
Charline : Principalement parce que mon frère y vit depuis sept ans ! Mais aussi parce que l’artisanat y est très vivant et la population sensible aux couleurs, à l’esthétique. Je m’y reconnais complètement.
Choix des pierres semi-précieuses par Charline en Colombie
Tes inspirations : Caraïbes, Amérique du Sud, formes anciennes… Qu’est-ce qui nourrit ta créativité ?
Charline : Je m’inspire de tout ce qui m’entoure. Par exemple, j’ai toute une collection basée sur des feuilles de mon jardin, une autre autour de queues de baleine ou de poissons. Mes voyages m’inspirent aussi : certaines pièces reprennent des formes vues dans des musées d’or en Colombie, dans un style « bijoux antiques ».
Comment décrirais-tu l’univers de Pince Oreilles à quelqu’un qui ne connaît pas tes bijoux ?
Charline : Pince Oreilles, c’est une marque qui mise sur le travail des formes, inspirées aussi bien du local (Guadeloupe) que de l’ancien d’Amérique latine, tout en restant très colorée avec le mélange des pierres. J’aime le style travaillé, les sertis, mais aussi garder une touche bohème.
Les boucles d’oreilles ont-elles une place particulière dans ta collection ?
Charline : Oui, parce que ce sont les premiers bijoux que j’ai créés et que je porte le plus. Je trouve qu’on peut s’exprimer davantage à travers les boucles d'oreille, explorer des formes différentes. Je me souviens d’un modèle dépareillé où j’ai mélangé pierres semi-précieuses, verre, argent et laiton – j’ai adoré toute la recherche autour de cette pièce.
Boucles d'oreille en laiton martelé, pierres de lune, nacres, calcédoines
À qui imagines-tu tes bijoux destinés ? Que souhaites-tu transmettre à travers eux ?
Charline : Je n’ai pas une personne type en tête quand je crée : j’aime imaginer des femmes très différentes portant mes bijoux. Les pièces plus originales séduisent celles qui aiment affirmer leur propre style. Ce que j’espère ? Apporter beauté et confiance en soi.
Tes bijoux évoquent souvent l’été, la lumière, la peau nue… Est-ce intentionnel ?
Charline : Pas consciemment, mais en y réfléchissant, oui. Le laiton que j’utilise accepte l’irrégularité et se patine joliment au contact de la peau, contrairement à l’acier inoxydable plus froid. Quant aux pierres, leur brillance naturelle m’inspire : parfois, je découpe l’arrière de certaines boucles pour laisser passer la lumière et révéler toute leur transparence.
Comment se déroule la fabrication d’un bijou chez Pince Oreilles ? De l’idée à la pièce finie
Charline : Je commence toujours par dessiner une dizaine de modèles du même type, puis je choisis les pierres. Je prépare tous les sertis, je découpe le laiton en re dessinant chaque forme en taille réelle, puis je soude, assemble, sertis, façonne… La dernière étape : choisir la texture, marteler ou brûler le métal, puis percer, poncer et polir. Enfin, j’assemble et ajoute crochets ou chaînes selon le bijou. Chacune devient ainsi une pièce prête à être adoptée.
Charline en train de fabriquer les sertis en laiton
Un avant-goût de ta prochaine collection ou d’une pièce à venir ?
Charline : Je vais bientôt repartir en voyage, donc la prochaine collection n’est pas encore commencée. Mais j’ai envie de proposer quelques bagues homme et de continuer à étoffer ma collection autour du verre dépoli.
Envie d’apporter une touche solaire, brute et personnelle à vos tenues ? Explorez dès maintenant la collection de bijoux artisanaux Pince Oreilles sur OÜA et trouvez la pièce qui révélera votre style unique.