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Île du rhum par excellence, Marie-Galante a vu le Père Labat mettre au point la distillation du jus de canne fraîche. Ici, la terre plate de la grande galette file jusqu’à la mer des Caraïbes, les alizés coiffent les champs à perte de vue, la canne paysanne se coupe tôt, se ramène en charrette à bœufs, et garde au moulin sa fraîcheur têtue.
Dans le verre, tout s’entend : le 59° clair comme un matin bleu, les bruts de colonne servis courts, la droiture des vieux. On reconnaît la canne grise de Bielle (netteté, tension), le franc-parler de Père Labat, la salinité tenue de Bellevue, l’orfèvrerie en petites séries de Rhum Rhum. On déguste lentement, à l’allure de Terre de Blues : on laisse la canne chanter, le bois répondre, la brise finir la phrase.
Découvrez notre sélection, celle qui vous ramène sur notre chère Marie-Galante.
Père Labat Black Opus 42° 2009 Rhum Hors d'Âge & étui 70 cl Marie-Galante
Découvrez le Black Opus millésime 2009, de la Distillerie Père Labat. Ce rhum vieux de Marie-Galante de 11 ans d'âge : 8 ans de repos en fut de chêne de bourbon et 3 ans d'affinage en fût de cognac. Ce rhum d'exception révèle un nez gourmand, une bouche suave (notes de banane, raisin, et vanille) et une belle longueur en bouche. Bouteille de 70 cl et...
Père Labat - Réserve Familiale - Rhum ambré ESB 42°- 70 cl – Marie-Galante
Aussi appelée autrefois Cuvée Spéciale de la maison Père Labat de Marie-Galante, ce rhum vieux agricole a déjà pu faire ses preuves et gagner ses lettres de noblesse auprès des amateurs. Cette cuvée révèle une belle robe dorée tout en offrant sa fraîcheur aux notes d'agrumes, saveurs de fruits exotiques et d'épices.
Père Labat Rhum blanc Brut de Colonne 70.7° - 70 cl - Marie-Galante
Découvrez le rhum brut de colonne 70,7° de la distillerie Père Labat de Marie-Galante. Il révèle une intensité exceptionnelle d'arômes dû à sa longue fermentation de 3 jours avec un profil végétal, floral faisant la part belle aux saveurs de canne fraîche. Un cadeau d'exception pour un fin connaisseur !
Marie-Galante est située dans l’archipel des Îles de Guadeloupe, avec Basse-Terre, Grande-Terre, La Désirade et les Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas). Île plate et calcaire de 158 km², la grande galette est installée au sud de la Guadeloupe, dans un environnement propice à la culture de la canne à sucre.
Trois communes (Grand-Bourg, Capesterre, Saint-Louis), 10 à 11 000 habitants et un paysage lisible : la canne y tient le premier rôle, occupant une large part des terres cultivées et structurant la vie agricole. Le paysage est semé d’une centaine de moulins, témoins encore debout de l’époque sucrière.
Le plateau calcaire, la proximité marine et un ensoleillement généreux (nuages peu retenus, éclaircies rapides) donnent des cannes franches, droites. Au verre, cela se traduit par des rhums blancs nets et cristallins, des rhums vieux tenus : un goût qui vient vraiment du lieu.
Au temps des sucreries, la grande galette vit naître un paysage semé d’une centaine de moulins : la canne y est reine, la mer tout près, la lumière directe. Au tournant des XVIIe-XVIIIe siècles, le Père Labat perfectionne sur l’île la distillation du jus de canne fraîche – une voie qui marquera durablement l’ADN local : le rhum ici parle d’abord de canne, pas de mélasse.
Le XIXe siècle déroule ses fortunes et ses crises : le sucre s’industrialise, des habitations déclinent, d’autres se réinventent. Au fil des fermetures, quelques maisons tiennent et affinent un style “clair” où la canne reste audible. C’est ce fil que l’on retrouve encore aujourd’hui dans le 59° de lecture et, plus tard, dans ces bruts de colonne servis courts qui font la réputation de l’île.
Au XXe puis XXIe siècle, le rhum de Marie-Galante se resserre autour de trois distilleries encore et toujours actives (Bielle, Poisson–Père Labat, Bellevue) et d’un atelier devenu culte (Rhum Rhum). Même cap, autre époque : on modernise sans trahir. La charrette à bœufs existe encore, la canne arrive vite au moulin, et le verre raconte toujours la même chose — un terroir de calcaire et de mer, une tradition qui préfère la netteté à l’esbroufe.
Ici, la canne est coupée à la main et acheminée sans tarder au moulin — parfois encore en charrettes à bœufs, une image qui n’a rien de folklorique : c’est ainsi que la canne arrive pour certains ateliers de l’île et du projet Rhum Rhum, avant pressurage du vesou toujours frais.
Une fois broyé, ce jus fermente court (repère utile pour comprendre la netteté des blancs) : autour de 48 h chez Bielle pour certaines cuvées, puis distillation sur colonnes Savalle, tandis qu’à Poisson–Père Labat on pousse jusqu’à 72 h avant le passage en colonnes créoles en cuivre (d’où le fameux 70,7 % “brut de colonne”). Ces choix gardent la canne vraiment audible : attaque cristalline, bouche tendue sans dureté, finale claire — ce “grain” que beaucoup viennent chercher à Marie-Galante.
Quant au 59 % “de lecture” qu’on associe à l’île, Bielle le revendique comme degré historique de consommation locale : un point d’équilibre où la canne reste au centre, prête pour le Ti’Punch comme pour la dégustation pure.
À Marie-Galante, le 59 % est un degré de lecture : assez de force pour porter la canne, assez de douceur pour la laisser chanter en Ti’Punch ou en dégustation pure. Chez Bielle, on le revendique sur des cuvées dédiées (dont Canne Grise), issues de jus frais, fermentation courte et distillation en colonne — un choix qui garde la bouche propre, nette, lisible sur canne mûre, zeste d’agrume et floral discret. Servez 12–16 °C, un zeste pressé, sirop en gouttes.
C’est l’expression incisive du blanc, emblématique chez Père Labat 70.7 : fermentation env. 72 h (levure boulangère), passage en colonnes créoles en cuivre, embouteillage au 70,7 % après repos — une canne qui parle fort, des épices fines, parfois une minéralité qui affleure.
Servez court, bien frais (certains recommandent même givré), un zeste plutôt qu’un sirop bavard, pour laisser la précision s’exprimer.
Mono-variétale et assumée, la Canne Grise (B69-566) donne aux blancs de Bielle cette clarté qui fait tilt : un 59 % “de lecture” où la canne reste devant, ourlée d’agrumes et d’un floral discret. C'est une variété qui a été développée à la Barbade pour mieux tenir la sécheresse (correspondant un même style de terroir que Marie-Galante : sec, ventilé, ensoleillé).
La canne crise est travaillée ici en pur jus, fermentation courte d'environ 48 h, puis distillation sur colonnes Savalle avant embouteillage au degré historique 59 %. On obtient une bouche nette, tendue sans dureté, qui garde la pulpe de canne au centre. Pour les palais qui aiment écouter la matière première, c’est une signature transparente, presque lumineuse.
Île plate posée sur un plateau calcaire - la “grande galette” - Marie-Galante profite d’un ensoleillement généreux (averses brèves, ciel vite dégagé) et de la proximité marine qui imprime une respiration saline aux élevages ; la canne, nourrie par ces sols calcaires fertiles, garde au vieillissement une droiture lumineuse plus qu’une douceur sucrée.
Chez Bielle, les rhums vieux passent majoritairement par l’ex-bourbon (avec touches de cognac ou vin blanc selon les cuvées), façonnant des bouches nettes où la canne reste audible ;La maison Bellevue déroule des VO/VSOP et millésimes à boisé mesuré, et même Père Labat laisse ses rhums hors d'âge prendre le temps sur l’île.
Autant de preuves qu’ici, le temps polit la canne sans la masquer !
À Bielle, on parle canne avant tout. Les blancs à 59 % offrent une lecture claire (canne mûre, agrumes, fleurs blanches en filigrane) ; les bruts de colonne gagnent en intensité sans dureté. Les vieux gardent la ligne : boisé tenu, finale propre. Certaines cuvées mettent en avant la canne grise (B69-566), devenue un repère pour les amateurs de profil net.
Ce qu’on dit et qu’on tient : priorité à la lisibilité de la canne, élevages précis, pas d’effets de manche.
Le 70.7 % de Père Labat est un rite pour qui aime le blanc servi court : canne mûre qui claque, pointe anis/réglisse, grain salin en retour. Le 59 % maison livre une expression plus conciliante au quotidien. Les rhums ambrés/ESB aident à apprivoiser le style ; les rhums vieux restent droits, sans sucre d’apparat.
Ce qu’on dit et qu’on tient : intensité assumée, précision des sorties, une esthétique sèche qui respecte la canne. Un rhum de caractère.
Chez Bellevue, la sensation est celle d’une ligne claire. Les assemblages visent l’équilibre, avec un floral discret, parfois une impression iodée. Les vieux déroulent un boisé mesuré, qui tient le cadre sans masquer le cœur de canne.
Ce qu’on dit et qu’on tient : verticalité, tenue, finales nettes qui appellent la seconde gorgée.
Rhum Rhum parle à voix basse mais longtemps : des cuvées d’atelier (dont PMG) où la précision du jus de canne est mise au premier plan, avec des maturations singulières et une longueur remarquable.
Ce qu’on dit et qu’on tient : cuvées confidentielles pour palais attentifs ; tout est fait pour laisser la canne au centre.
Les médailles rassurent, mais ce sont les lignes de style qui fidélisent. Prenez les distinctions comme des indices de cohérence sur une cuvée donnée (année, lot, jury), jamais comme un verdict absolu. À Marie-Galante, on revient surtout à une écriture : la netteté limpide chez Bielle, l’énergie sèche chez Père Labat, la droiture saline chez Bellevue, l’orfèvrerie en petites séries chez Rhum Rhum. Le palmarès confirme ; le palais décide.
Regardez ce qui est récompensé : un blanc 59 % “de lecture” ou un brut de colonne au service court ? Un vieux pour son boisé tenu ou sa longueur salivante ? Situez la médaille dans la famille (blanc/vieux), le degré, et le type d’élevage(ex-bourbon, ex-cognac, single cask, brut de fût). Plus l’info est précise, plus vous comprenez pourquoi la cuvée plaît à un jury — et si cela colle à votre goût.
Au-delà des trophées, fiez-vous aux constantes : transparence sur la matière première (pur jus local), indications de fermentation et de distillation (colonnes créoles/Savalle, alambic pour certaines micro-séries), détails d’élevage (durées, types de fûts), numéro de lot, degré, et, si possible, mention parcellaire. Ce sont ces repères qui bâtissent la confiance et expliquent la sensation de verre en verre.
Enfin, comparez au sein d’une même maison : quand plusieurs cuvées sont régulièrement saluées pour des qualités proches (précision, tenue, longueur), vous tenez une signature. Choisissez alors l’écriture qui vous ressemble : clarté de canne à 59 %, brut incisif servi court, ou vieux qui laissent la canne respirer derrière le chêne. La médaille met en lumière ; votre préférence fait le choix.
Concept-store guadeloupéen installé en France hexagonale, OÜA choisit des bouteilles qui racontent : une parcelle, une main, un souffle de vent, un soir de Terre de Blues.
Découvrez notre sélection : celle qui, verre après verre, vous ramène sur notre chère Marie-Galante.
Vous hésitez entre un 59 % limpide, un brut de colonne servi court ou un vieux à la ligne salivante ?
Dites-nous votre moment (Ti’Punch, dégustation, table), une maison que vous aimez déjà (ou pas), et si vous cherchez plus de clarté ou de profondeur.
Nous vous répondons avec 2–3 pistes précises, dans votre style.
Envie de passer à l’action ? Découvrez notre sélection et trouvez la bouteille qui vous ramènera sur notre chère Marie-Galante.
Au-delà du verre, il y a les mains : vanneries qui sentent le soleil, objets du quotidien patinés de sel, savoir-faire paysan qui parle la même langue que la canne. Explorez notre sélection d’artisanat de Marie-Galante : des pièces artisanales créées en atelier qui transpire l'art de vivre créole et nous ramène à Marie-Galante depuis chez soi — comme un rhum qu’on savoure lentement.
Vous pouvez aussi élargir le cadre et continuer la découverte par territoire :
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